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[Révision] Mise bas à problème


Ancalimë

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Nous avons actuellement cet article  qui date vraiment beaucoup. A coté de ça nous avons un super article d'Artefact, à jour, complet. J'ai donc demandé à artefact si elle était OK pour partager son article sur SRFA, dans une version plus courte (sinon ca fait peur aux gens) ^^ J'ai eu le feu vert, ce topic est donc là pour accueillir la "nouvelle mouture" avant de la mettre à la place de l'ancienne (sur les articles "corrects" je corrige cash dans l'article d'origine. Mais là ca va etre plus long!).

L'article étant déjà tres dense, je propose de garder l'ocytocine à part (en revenant sur notre article actuel) et de créer un article "Césarienne et ovario-hystérectomie". Il faudra faire les liens entre le présent article est les autres liés quand tout sera en place.

 

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La mise-bas à problèmes

 

Introduction

 

Une mise-bas qui se passe mal, la perte des bébés, le possible décès de la rate sont la hantise de toute personne se lançant dans la reproduction. Après l’attente de la gestation, pendant laquelle il n’y avait pas grand chose à faire, et avant les joies des premiers jours et de la découverte du résultat de la portée, la mise-bas est le moment le plus crucial et le plus risqué pour la rate et ses petits. Malheureusement, il arrive que les choses tournent court. Il est important d’y être préparé, afin de connaître les signaux d’alarme et savoir prendre les bonnes décisions malgré le stress du moment.

 

 

I - 8,4,2

 

Répétez et retenez ces trois chiffres simples. Ce sont les durées caractéristiques pour détecter un problème :

  • 8 heures de contractions et de travail visible ont été observées, ou 8 heures se sont écoulées depuis les premières pertes vaginales importantes ou sanglantes, sans qu’aucun bébé ne soit né ;
  • 4 heures se sont écoulées depuis la naissance du premier bébé, mais la mise-bas n’est toujours pas terminée ;
  • 2 heures se sont écoulées depuis la naissance du dernier bébé à être sorti, mais la mise-bas n’est toujours pas terminée.

 

A ce chiffre, on pourrait rajouter le fameux J24, dont on reparlera également à la fin de cet article, et qui est également un problème sérieux.

Si à l’issue de ces durées, vous avez un doute sur le fait que tout ne soit pas fini, s’il reste des petits dans le ventre de leur mère, si la mère fatigue, n’a plus de contraction, si elle saigne encore, si elle n’allaite pas et ne s’occupe pas de ses petits, il s’agit d’une urgence vitale. N’attendez pas davantage, et surtout pas le lendemain matin. Foncez chez votre vétérinaire, tout de suite. Des amateurs qui ont eu de la chance autrefois, ou même parfois le vétérinaire de garde, vous diront que cela peut encore attendre ; mais plus vous attendez, et plus votre rate va s’affaiblir, et si elle peut encore supporter l’opération dont elle a besoin, ça ne sera peut-être plus le cas dans quelques heures, quand elle aura perdu du sang et sera épuisée par les contractions infructueuses. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs : ils n’auront pas à vivre avec le poids de la mort de votre rate sur la conscience. Retenez ces durées et insistez pour voir le vétérinaire si elles sont dépassées.

 

II - La dystocie (alias bébé coincé)

La dystocie désigne spécifiquement la complication de mise-bas due à un bébé « coincé » dans la filière pelvienne, qui ne parvient pas à sortir et bloque le passage pour les suivants. Il s’agit donc d’une cause purement « mécanique ».

 

Plusieurs situations peuvent se produire : un bébé trop gros, un bébé malformé, éventuellement plusieurs bébés malformés,  un bébé « normal » mais qui s’engage dans une mauvaise position, une malformation du bassin de la rate – les rates manx par exemple.

 

La dystocie peut être détectée de différentes manières suivant les cas :

  • La rate présente des contractions très fortes et des efforts de poussée, sans qu’un petit ne sorte, alors qu’elle est en travail depuis plusieurs heures sans aucune naissance, ou bien que le petit précédent est sorti depuis un certain temps. A partir d’une demi-heure, c’est inquiétant, surtout si les petits précédents s’étaient succédés rapidement ; si cela fait deux heures, il est vraiment temps d’intervenir ou d’aller chez le vétérinaire ;
  • Le bébé est déjà partiellement visible à l’orée de la vulve, mais n’avance pas. Il est inutile d’attendre plus d’une dizaine de minutes dans ce cas : votre rate va s’épuiser et il ne progressera plus.

 

Une tentative d’intervention manuelle est envisageable si la rate ne vous semble pas épuisée et vous laisse faire. Dans le premier cas, vous pouvez tenter de lui masser délicatement le ventre. Dans le deuxième, agissez avec prudence : en tirant brutalement sur la partie déjà sortie du petit engagé, vous risquez de le disloquer et de causer des blessures à la mère. Ne tirez jamais un petit par la queue, la tête ou les pattes. Commencez par enduire la zone avec un lubrifiant (de l’huile de table conviendra si vous n’avez rien de plus adapté). Essayez de faire tourner délicatement le petit sur lui-même, sans le tirer vers l’extérieur, et attendez la prochaine poussée pour voir si cela a amélioré les choses. En dernier recours, si la configuration vous le permet, vous pouvez saisir le petit entre deux doigts par le tronc (et par le tronc uniquement) pour tirer très, très délicatement, en essayant de vous synchroniser avec un effort de poussée de votre rate (si elle pousse encore).

 

Il s’agit de manœuvres délicates et un peu désespérées, au moindre doute, abstenez-vous. Dans tous les cas, si vous avez la certitude qu’un petit est coincé, il est inutile d’attendre. Au-delà de 10 ou 20 minutes, la situation ne se débloquera plus seule. N’oubliez pas que d’autres petits attendent leur tour ensuite et que leurs placentas sont en train de se décoller sous l’effet des contractions : plus vous attendrez pour voir le vétérinaire et plus leurs chances de survie, déjà faibles, s’aminciront. A moins que vous ne vous soyiez lancé dans une tentative d’intervention manuelle et que celle-ci ait réussi, consultez votre vétérinaire.

 

III - L'inertie utérine (alias utérus hors service)

Une des causes principales des complications de mise-bas est l’incapacité de l’utérus à bien se contracter. Sans contractions utérines, les petits ne peuvent pas être amenés à la sortie. On parle d’inertie utérine primaire lorsque l’utérus n’a jamais su se contracter efficacement, et d’inertie utérine secondaire lorsqu’après une phase de contractions efficaces, les contractions cessent ou deviennent insuffisantes.

 

  • Inertie primaire

L’inertie primaire peut être causée par une portée en nombre trop petit ou trop grand.

Dans le premier cas, il n’y a pas assez de foetus pour stimuler les contractions : en appuyant sur l’utérus par leur simple présence, ils contribuent normalement à déclencher les contractions, mais cet effet peut être moindre s’ils sont moins nombreux. Par ailleurs, les foetus participent à la mise-bas par leurs mouvements et leurs sécrétions de cortisol (supposée fortement impliquée dans le déclenchement de la parturition) et leur passage du col de l’utérus (ocytocine sécrétée par le réflexe de Ferguson). Aussi, un nombre insuffisant de petits peut compliquer la parturition par un manque d’hormones. Dans le second cas, le nombre élevé de petits peut avoir trop distendu l’utérus, qui peine à faire son travail (une contraction musculaire consiste en un raccourcissement des fibres qui composent le muscle : si elles sont très étirées par le volume des bébés, l’effort à fournir est plus grand pour se contracter).

 

La même chose peut se produire si les petits sont trop gros, quel que soit leur nombre. L’obésité de la mère, quant à elle, ne cause pas directement une inertie utérine mais peut diminuer la capacité des muscles abdominaux à accompagner l’utérus par leurs propres contractions, avec le même résultat : pas assez de mouvements musculaires pour faire progresser les petits. Enfin, certaines carences alimentaires peuvent être impliquées, notamment la carence en calcium, qui est le « carburant » des muscles. Tout ceci fait comprendre l’importance d’une bonne alimentation de la mère pendant la gestation. Enfin, l’inertie primaire peut être due au fait que les petits sont morts in utero ; ne pouvant plus contribuer activement à l’horlogerie endocrinienne, la mise-bas ne se déclenche pas correctement. Cela peut conduire à une mise-bas trop longue ou ne se déclenchant tout simplement pas du tout.

  • Inertie secondaire

L’inertie secondaire est généralement causée par une mise-bas trop longue ou rendue difficile par de gros bébés : c’est véritablement un épuisement de la mère et de son utérus. Après des contractions pourtant efficaces et parfois la naissance de plusieurs bébés, le processus se grippe, les contractions deviennent moins fortes, ou s’interrompent carrément. Normalement, la durée de chaque expulsion (courte) et l’intervalle entre deux expulsions (de quelques minutes au moins) permet à l’utérus et à la rate de reprendre quelques forces (et au système endocrinien de travailler et répondre dans les temps aux sollicitations de l’ocytocine envoyée par le réflexe de Ferguson). Toute expulsion longue (parce que le bébé est gros, parce qu’il était mal positionné et que l’utérus a dû travailler davantage pour le remettre sur les rails, sans parler des dystocies franches où l’utérus se contracte violemment sans effet autour du petit véritablement bloqué) empêche ce temps de repos et épuise l’utérus.Enfin, toute stimulation stressante ou détournant l’attention de la rate (photo au flash, bruits forts, manipulation) peut également mettre les contractions en pause sous l’effet de l’adrénaline générée par cette stimulation.

 

Parfois, un temps de pause va permettre à la rate de reprendre le travail, c’est pourquoi si vous observez un ralentissement des contractions ou une longue pause depuis le dernier bébé, il n’est pas nécessaire de sauter tout de suite dans vos chaussures pour l’amener chez le vétérinaire : l’interruption causée par le passage dans la boîte de transport et le voyage chez le vétérinaire diminuent les chances que le travail reprenne de lui-même. Toutefois, cette pause ne doit pas durer trop longtemps : si vous voyez que votre rate s’épuise, ou si aucun bébé n’est plus sorti depuis 2 heures grand maximum, il est temps de consulter et d’envisager des solutions pour l’aider. De même, si elle a des contractions depuis 8 heures sans petit, ou s’il s’est écoulé 4 heures depuis l’expulsion du premier bébé, c’est trop long : que ce ne soit pas commencé du tout, ou commencé mais manifestement pas terminé, elle ne finira sans doute pas seule.

 

IV- Les autres urgences

Outre le dépassement des délais typiques, le plus souvent causés par une dystocie ou une inertie utérine, d’autres complications peuvent se produire.

 

Deux états doivent vous faire réagir en urgence et sans attendre, quel que soit le moment :

  • Une hémorragie : votre rate perd trop de sang. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un petit animal : une rate de 300 grammes possède un volume sanguin total d’environ 15 à 20 millitres de sang, c’est-à-dire moins qu’un petit verre à liqueur. Des symptômes graves (appelés « choc hypovolémique ») peuvent apparaître lorsque l’on perd plus de 20% de cette contenance : moins d’un dé à coudre dans le cas de la rate. Il n’est pas forcément évident de faire la différence entre une perte de sang normale et anormale lorsqu’on a peu d’expérience : regardez des photos et des vidéos à l’avance pour vous en faire une idée. La couleur des extrémités (oreilles, pattes) est un bon indice également : si elles sont très pâles, c’est un signe de perte de sang excessive.
  • Un état de choc, avec ou sans hémorragie visible : extrémités pâles, yeux fermés ou révulsés, poil très ébouriffé, respiration trop lente ou trop rapide, hypothermie, tremblements, pouvant aller jusqu’à des convulsions ou une perte de conscience.

 

Sautez dans vos chaussures dans la minute, c’est une urgence vitale absolue. Prenez éventuellement avec vous un autre rat en pleine forme, adulte et de bon poids : il pourra peut-être servir de donneur si votre rate a besoin d’une transfusion sanguine.

 

V - Votre rate n'y arrive vraiment pas

Il est temps d’intervenir avant que l’épuisement ne la gagne vraiment et que sa vie soit en danger. Mieux vaut intervenir sur une rate qui a encore quelques forces, que sur une rate déjà trop affaiblie pour supporter une intervention chirurgicale. N’oubliez pas que pendant ce temps, elle continue de saigner, de consommer ses ressources, et que certains petits peuvent être en état d’hypoxie (manque d’oxygène). Une fois que des bébés sont morts, les chances que la rate mette bas seule chutent en flèche. Demain, il sera peut-être trop tard.

 

Le moment où l’on décide que vraiment, tout ça n’est pas normal et qu’il faut intervenir est un moment difficile à accepter : on a toujours l’espoir que les choses vont se débloquer, peur d’agir trop tôt et de ruiner les dernières chances de voir les petits naître normalement. Lorsque l’on commence à agir, on bascule clairement en mode « catastrophe » : on va déranger la rate, la manipuler, peut-être la changer de cage ou la séparer de ses petits déjà nés, la transporter, l’amener au cabinet vétérinaire où l’attendent une lumière crue et des odeurs nouvelles et stressantes. On peut être réticent à déclencher ce branle-bas de combat. Les délais 8-4-2 tiennent compte des espoirs que cela se débloque, ils laissent déjà une bonne marge par rapport au déroulement normal : une mise-bas dure typiquement 1h30 ou 2 heures et ils proposent de lui laisser jusqu’à 4 heures.

 

Si les délais indiqués sont dépassés, il ne faut pas hésiter! N’hésitez pas non plus à intervenir plus tôt s’il est évident que quelque chose ne va pas : ce sont des durées maximales, pas la peine d’attendre deux heures si un petit est de toute évidence coincé dans le vagin ! Vous ne gâcherez pas vos dernières chances en stressant votre rate : les chances sont déjà épuisées, et intervenir maintenant est ce qui donne vraiment une chance à votre rate de s’en sortir. L’enjeu est maintenant surtout de lui sauver la vie.

 

 

VI - Le terme est dépassé (J24)

 

Le dernier cas où vous devrez envisager de consulter le vétérinaire est l’absence de mise-bas une fois dépassé le 23e jour révolu, et ce, même si la rate semble se porter tout-à-fait bien. On parle alors de dépassement de terme : la gestation dure trop longtemps, les petits ne se décident pas à naître.

 

Le risque majeur du dépassement de terme est le décès des petits in utero. Si les petits continuent de grossir au-delà de la taille qui permet leur naissance, cela peut causer une inertie utérine et les complications dont nous avons déjà parlé ; mais surtout, une fois le terme dépassé, les placentas commencent à dégénérer, n’assurant plus correctement les apports en oxygène et en nutriments aux petits : c’est l’insuffisance placentaire, qui peut conduire au décès des petits dans l’utérus. Or, une fois morts, ils ne pourront plus participer activement à la mise-bas, et il y a toutes les chances qu’elle ne se déclenche plus jamais d’elle-même. Les foetus morts peuvent alors commencer à pourrir, et finalement mener au décès de la rate par septicémie. Cela peut aller très vite. C’est donc lorsqu’ils sont encore vivants, et lorsque la rate est encore en forme qu’il faut agir.

 

 

Lorsque votre rate est dans son 24e jour de gestation, au plus tard à la moitié, il faut consulter et, bien souvent, il faut insister auprès de votre vétérinaire pour intervenir, car dans l’extrême majorité des cas, il refusera et vous dira que puisque tout va bien, il faut encore attendre. L’expérience de nombreux éleveurs a prouvé que, malheureusement, votre vétérinaire est en tord. Il est probablement habitué à des animaux de plus grande taille comme le chat ou le chien, chez qui la gestation et l’intervalle de mise-bas possible sont plus longs. Il est sans doute réticent à l’idée d’anesthésier et d’ouvrir un animal qui « va bien ». S’il n’a pas beaucoup d’expérience avec les rats, il ne sait pas forcément à quel point les choses peuvent vite dégénérer chez une rate. On ne peut pas lui en vouloir : il ne peut pas avoir appris tout sur toutes les espèces, du poisson à l’oiseau, en quelques années.

 

Aussi c’est à vous, éleveur passionné par l’espèce que vous avez choisi de reproduire, de lui apporter votre expérience pour le convaincre de prendre la meilleure décision ; et la meilleure décision n’est pas d’attendre encore 12 ou 24 heures. Ne vous laissez pas faire. Il peut être difficile de s’imposer face à un professionnel, cela peut être intimidant, on est tenté de faire confiance et de se dire qu’après tout, le vétérinaire en sait plus que nous mais le dépassement de terme est vraiment l’exception qui confirme la règle.

 

Au tiers, ou au plus à la moitié du 24e jour (entre les « piquets » J23 et J24), si votre rate n’est toujours pas en travail efficace, amenez-la chez le vétérinaire. Si vous avez de la chance, ce petit coup de stress la décidera et elle vous les fera dans la voiture (ça arrive, mais n’y comptez pas trop non plus). Faites pratiquer une échographie pour savoir si les petits sont vivants, et faites-la examiner pour évaluer l’état de dilatation du col. Le vétérinaire vous proposera peut-être de tenter un déclenchement de la mise-bas par des injections (ocytocine ou autres) : assurez-vous avec lui que les conditions sont bien remplies avant d’accepter. C’est rarement le cas, et le rapport bénéfice-risque de l’injection d’ocytocine sur une rate ayant dépassé le terme de plus de 8 heures est souvent très défavorable, en dehors de cas particuliers exceptionnels. Si les cols ne sont pas dilatés, ou si les petits sont morts, exigez directement une ovario-hystérectomie.

 

 

VI - Transport de la rate chez le vétérinaire

 

Lorsque la décision de faire intervenir le vétérinaire est prise, les questions pratiques affluent : comment transporter la mère ? que faire des petits déjà nés ? Les bébés peuvent survivre plusieurs heures sans être nourris, ils sont plutôt résistants de ce point de vue ; en revanche, ils ne savent pas réguler leur température et risquent de se refroidir, c’est leur plus grande fragilité. Par ailleurs, leur présence stimule les comportements maternels et la production d’hormones de leur mère, ce qui peut augmenter les chances que la mise-bas reprenne. Cela peut donc être une bonne idée de transporter tout le monde chez le vétérinaire, soit dans la cage de maternité directement, soit en transférant délicatement tout le monde dans une boîte de transport. Prenez une bouillotte avec vous : si la mère devait être opérée (c’est ce qui se produit dans la majorité des cas), vous pourrez ainsi garder les petits au chaud pendant qu’elle est en chirurgie.

 

Une autre option est de laisser les petits là où ils sont et de ne transporter que la mère. C’est sans doute la meilleure solution si la mère est dans une grande souffrance et que l’option chirurgicale est déjà certaine avant même que le vétérinaire ne l’ait examinée. Si vous possédez une rate qui a déjà eu des petits, vous pouvez essayer de la mettre dans la cage de maternité (après avoir enlevé la mère) : il y a de bonnes chances qu’elle les toilette et reste au nid avec eux pour les réchauffer. Sinon, placez une bouillotte à proximité du nid, à l’extérieur plaquée contre le bac, ou à l’intérieur en l’enveloppant d’une serviette éponge épaisse pour éviter toute brûlure. La température dans le nid doit idéalement être maintenant au-dessus de 32° : prévoyez un peu plus, car elle va progressivement baisser pendant que vous serez absent. C’est également une bonne idée d’emmener une bouillotte pour la mère, qui peut aussi se refroidir, surtout si elle a perdu beaucoup de sang.

 

 

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