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[Proposition d'article] Les trucs de base à checker quand mon rat à des soucis respiratoires


Te Kā

Messages recommandés

Bon en parcourant les articles je me rends compte que pas de choses ont déjà été dites. Du coup je ne suis pas trop sûre de l'intérêt de faire un article à part sur certaines modalités particulières aux traitements.

Donc peut-être qu'une partie succincte dans l'article sur la prévention des pathologies respiratoires pourrait convenir, avec des renvois vers les articles (et parfois sujets) pour plus de détails.

 

Je commence avec ce que j'ai dans la tête au moment t :

 

________

 

III - Recommandations au sujet des traitements :

 

Toujours respecter les dosages, ni plus ni moins.

Administrer à intervalle réguliers peut s'avérer important en fonction du traitement. Une bonne habitude à prendre : prévoir une heure pour donner le traitement.

 

1 - Inhalations et nébulisation :

La différence entre les deux types de traitement tient à la taille des gouttelettes produites par les deux procédés : celles issues de la vapeur produite par un simple bol d'eau (inhalation) sont trop grosses pour atteindre les voies respiratoires basses ; suivant l'affection dont souffre votre rat son action peut être nulle ou insuffisante. Les gouttelettes issues du processus de nébulisation ont une taille comprise entre 3 et 5 micromètres ; elles offrent ainsi une bonne qualité de traitement.

 

La différence tient aussi à la nature du traitement administré ; par mesure de précaution, si votre vétérinaire vous a prescrit un produit par nébulisation ne l'administrez pas via inhalation.

Pour plus de renseignements, consulter notre article sur l'aérosolthérapie (lien).

 

2 - Un traitement par injection :

Cette thérapie est proposée généralement lorsque votre rat est dans un état grave avec un pronostic vital engagé à moyen terme (mais il doit surement y avoir d'autre situations). Vous allez donc devoir "piquer" votre rat pour lui administrer son traitement ; il s'agit d'un moyen qui permet d'administrer la dose sans erreur de dosage et pour un effet optimal (je crois).

 

Il s'agit d'une injection sous-cutanée assez facile à réaliser en soi (exception faite de comment votre rat va y réagir), il y a donc peu de chance pour que vous blessiez votre rat via ce procédé (sauf s'il bouge beaucoup). En fonction du seuil de sensibilité de votre rat et de son caractère, vous aurez peut-être besoin d'être deux : un pour le tenir et l'autre pour le piquer. Parfois, occuper simplement le rat avec une bonne portion de nourriture peut suffire.

N'hésitez pas à insister auprès de votre vétérinaire pour qu'il vous explique bien comment procéder (quitte à effectuer ensemble la première injection si c'est possible).

 

La peau de votre rat "va réagir" à cette petite "agression" en se durcissant. Ainsi, si vous devez piquer votre rat 2 ou 3 fois par jour et sur une certaine période il va falloir faire un "roulement" au niveau des points d'injection. Grossomodo il y en a 4 : deux en haut du dos et deux au niveau des flancs. La peau durcira quand même, mais avec ce roulement ça aidera à rendre plus tolérable le traitement pour le rat.

 

3 - L'administration par voie orale :

Elle met en difficulté plus d'un ratouphile !

Pour remédier au combat qui consiste à administrer de force le médicament dans la bouche, beaucoup d'entre nous rusent avec un mélange appétissant. C'est une bonne technique souvent efficace mais il faut respecter certaines règles :

- Il ne faut pas mélanger les antibiotiques avec des produits laitiers ou avec des produits contenant du calcium ou du (je sais plus) ; (lien vers l'article de l'EDS)

- votre ratoutou doit prendre sa dose sur un laps de temps très court, donc évitez les gros mélanges qu'il risque de ne pas finir.

- certains produits peuvent induire une réaction chimique comme une précipitation ; il n'est pas sûr que cela altère le médicament mais dans le doute si ça réagit il vaut mieux tenter avec autre chose ;

- par exemple : eau + sirop ou miel, additionné ou nom d'arôme vanille ; thon ; ...

- y'en a d'autres ?

 

Il y a plusieurs avantage à maîtriser la technique du "direct dans la bouche" : on est sûrs de la dose qu'on administre, et assez rapidement ; on économise aussi "des nerfs" !

Certains médicaments (notamment amers) sont particulièrement mauvais.. Votre rat peut ainsi le garder en bouche et le laisser baver, ou le recracher une fois que vous l'avez lâché.

Additionner le médicament d'eau et de sucre (sous forme de miel ou de sirop) peut le rendre plus facile à avaler.

Pour plus de précision sur la méthode consulter le sujet Le post ouskon apprend à donner le médicament dans la bouche (lien).

 

Autres remarques :

Il n'est pas rare de lire sur le forum une durée de traitement à priori trop courte. Il ne faut pas hésiter à appeler votre vétérinaire si des symptômes persistent pour demander un renouvellement de la prescription. Il faut penser à anticiper ce cas de figure pour ne pas provoquer une rupture dans le soin (qui peut conduire à une antibiorésistance).

La question de la durée et du prolongement peut être abordée lors de la première consultation avec le vétérinaire ; vous pourrez alors convenir de la manière procéder (envoi par mail de l'ordonnance ou nécessité de se déplacer de nouveau à la clinique). Il faut aussi penser au délais de commande à la pharmacie.

 

D'expérience, il vaut mieux prolonger le traitement jusqu'à disparition des symptômes plutôt que de se contenter d'une amélioration avec symptômes résiduels. Ce type de traitement en "demi-teinte" peut favoriser le développement des formes chroniques et l'antibiorésistance.

_______

 

Bon j'ai pas trop réussi à être succincte :p

 

Je me suis basée sur mon expérience et mes lectures ; il y a donc surement des oublis (et des erreurs)..

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  • 2 mois après...

Moi j'adore cet article avec des illustrations vidéo et photo ça serais tellement cool. Grâce à un sujet sur le forum, qui paraissait tellement simple pour ceux qui connaissent vraiment les rats, mais qui pour des personnes comme moi ne sont pas si simple que ça. Le fait de pouvoir lire ça et de voir encore en plus, ça aide tellleeeeeeement !

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Il y a 2 heures, Tayanis a dit :

Moi j'adore cet article avec des illustrations vidéo et photo ça serais tellement cool. Grâce à un sujet sur le forum, qui paraissait tellement simple pour ceux qui connaissent vraiment les rats, mais qui pour des personnes comme moi ne sont pas si simple que ça. Le fait de pouvoir lire ça et de voir encore en plus, ça aide tellleeeeeeement !


Mince j'ai dit que la moitié de ma phrase lol
Je voulais dire que grâce à un sujet bien détaillé + les vidéos, j'ai su comment agir et ce qu'il me reste à faire.

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Je note ici au cas où l'idée de souffler sur le nez pour déclencher un réflexe de déglutition pour les rats qui gardent en bouche pour recracher plus tard. Je n'ai jamais testé mais je suis tombée là dessus dans un des vieux vieux sujets lorsque je faisais de l'archéologie sur le fofo ^^

  • J'aime 1
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Est-ce qu'une "fiche technique" La méthode du direct dans la bouche serait pas une bonne idée ?

 

Je suis en train de travailler sur l'article que j'essaie d'épurer pour alléger la lecture ; cette technique demande quelques précautions pour ne pas provoquer de fausse route et je trouve que c'est pas forcément évident de comprendre le truc en deux lignes..

Et j'ai aussi pu constater que chacun a plus ou moins sa méthode.

 

Donc sans partir sur un roman (promis :blush:) est-ce que ça vaudrait pas le coup de créer un genre de fiche technique vers laquelle renvoyer et où on trouverait les infos en mode prêt à l'emploi (avec genre aussi des photos, et des liens vers des vidéos :siffle:).

(ou des illustrations/schémas :siffle::siffle: )

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( @Artefact ^^ )

 

(vous pouvez lire l'article à partir de maintenant car je l'ai modifié)

 

J'ai deux propositions à faire dans l'idée de rendre cet article plus facile à parcourir :

- Faire une fiche à part sur La méthode du direct dans la bouche

- Faire une fiche à part sur La détresse respiratoire

Et mettre des renvois dans l'article.

(mais du coup je me dis : pour être cohérent il faudrait faire pareil pour le traitement par injection.. ?)

 

J'ai modifié certaines formulations, enlevé des bouts et des parties, j'en ai ajouté une ^^

 

 

Prévention des pathologies respiratoires : le B-A BA

 

 

Votre rat présente des symptômes de troubles respiratoires, vous devez l'emmener chez le vétérinaire pour qu'il détermine la nature et la gravité de ceux-ci car, du fait de la fragilité de leur système respiratoire, ce type d'affection n'est pas à prendre à la légère. La vie du rat étant assez courte il serait bien dommage de la rendre pénible du fait d'une pathologie chronique ou récidivante.

Il faut retenir que les pathologies respiratoires sont considérées comme une urgence chez le rat.

 

Cet article a pour but de vous présenter les facteurs sur lesquels vous pouvez agir dans une optique de prévention ainsi que des recommandations au sujet des traitements.

 

 

I - Les facteurs environnementaux sur lesquels vous pouvez agir :

 

1 - Les facteurs liés à l'acquisition de votre rat :

 

- L'achat en animalerie. Ces commerces n'ont pas vocation au bien-être animal et il est très fréquent de constater que les rats y sont placés sur des litières inadaptées et irritantes.

Le manque de sélection génétique, la consanguinité et les mauvaises pratiques de maintient et de soin dans les élevages industriels augmentent les risques de sensibilité et d'exposition aux pathologie respiratoires.

 

 

2 - Les facteurs liés à votre logement :

 

- Les fumées, vapeurs et poussières sont irritantes pour les voies respiratoires.

La fumée de tabac, de la cheminée, du barbecue.

Certaines vapeurs et poussières liées aux travaux sont aussi irritantes (les peintures, les enduits, ...).

Les parfums d'intérieur, bougies parfumées, diffuseur d'huiles essentielles.

Le déodorant ou le parfum.

Soyez également vigilant à ne pas exposer vos rats à des produits d'entretien, des insecticides en bombe ou des aérosols.

 

- Pas de courant d'air. Il est important d'aérer quotidiennement la pièce (les rats peuvent tolérer une température qui descend progressivement jusqu'à 15-16 degrés) mais il ne faut pas les mettre en plein courant d'air.

Évitez d'installer la cage devant une porte qui reste fermée ; elles laissent souvent passer un filet d'air au niveau de cadre et du sol.

 

- Une température comprise entre 15-16 et 22-23 degrés, et qui doit être relativement stable ; à éviter : les gros écart de température, au moment de l'aération notamment.

 

- Et enfin LE paramètre important : L’HYGROMÉTRIE ambiante.

Elle doit comprise entre 50% et 65%. Son taux varie en fonction des logements, de la météo et des saisons, de la mise en route des radiateurs et de l'aération. Aérer en hiver ou lors des fortes chaleurs de l'été provoque une chute du taux d'hygrométrie (mais il faut quand même aérer !). En revanche quand il pleut le taux monte en flèche !

L'achat d'un hygromètre en magasin de bricolage vous permettra de contrôler le taux et un humidificateur à ultrason peut vous aider à stabiliser votre taux d'humidité si votre logement est particulièrement sec ; le linge à sécher est un bon moyen de faire rapidement monter l'hygrométrie.

Si vous avez du mal à maintenir un bon taux d'hygrométrie vous pouvez déplacer la cage dans une pièce plus petite où il sera plus facile de contrôler ses variations.

Attention : Trop humide c'est aussi mauvais que trop sec.

 

 

3 - Les facteurs liés à la cage :

 

- La litière doit être non irritante et non poussiéreuse. Il faut exclure les copeaux de bois, la paille, le foin ou les journaux/papiers/ou cartons imprimés.

A préférer : les litières de carton ou le drybed par exemple (+ lien vers l'article sur les litières)

 

- La cage doit être nettoyée très régulièrement. Un environnement souillé est particulièrement irritant.

 

- Préférer une installation sur-élevée de la cage, plutôt qu'à même le sol.

Plus on se rapproche du sol et plus l'air est frais.

 

- Pas de radiateur près de la cage. Même si le taux d'hygrométrie de votre pièce est correct, l'air autours d'un radiateur est particulièrement sec ce qui n'est pas bon du tout ; par ailleurs les rats préfèrent les températures modérées à la chaleur.

+Photos

 

 

4 - Les facteurs liés à vos pratiques :

 

- Les rats n'ont pas besoin d'être lavés ou baignés. En dehors des chaleurs estivales, il vaut mieux éviter de les mouiller.

 

- Il faut faire attention à bien protéger vos rats durant leur transport, car ils subissent des changement de température et d'ambiance (air extérieur, météo, climatisation etc...). Les caisses de transport sont pleines d'aérations ; en hiver pensez à les protéger un minimum pour qu'elles ne soient pas traversées par des brises froides.

 

- Sortir avec son rat en extérieur est une prise de risque trop importante au regard des bénéfices. Outre les risques liés à leur santé, il faut envisager qu'une odeur, un bruit ou un mouvement puisse entraîner une réaction de fuite paniquée (comme un saut) ; vous pouvez ainsi perdre votre rat. Il reste par ailleurs un animal de proie et peut être attaqué par un oiseau ou un chat. Enfin, certaines personnes hostiles ou phobiques peuvent s'en prendre à vous et/ou à votre rat.

 

 

5 - Les facteurs liés au rat lui-même :

 

- L'adoption récente d'un nouveau. Il est peut-être porteur d'une maladie et a pu la transmettre à votre rat. (+lien vers l'article sur la quarantaine)

 

- Votre rat a t-il déjà souffert de troubles respiratoires ? Si c'est le cas il s'agit peut-être d'une récidive.

Parfois les affections redémarrent en sourdine avant d'entraîner des symptômes. Si vous avez adopté un rat déjà âgé il faut envisager qu'il ait déjà pu être malade par le passé. Si vous avez la possibilité de vous renseigner sur les pathologies pour lesquelles il a été traité et avec quel traitement cela pourra aider à la pose de diagnostic ou au choix d'un autre traitement lors de la visite médicale.

 

 

 

II - Au niveau des symptômes cliniques :

 

(Bref) rappel des symptômes qui doivent vous alerter :

 

Les symptômes de gravité modérée :

 

Il sont généralement dus à une irritation ou une réaction inflammatoire due à une cause environnementale (mais pas toujours) :

- Un excès de porphyrine et des éternuements sans sécrétions trop fréquents et à tout moment de la journée (le rat qui se réveille peut éternuer pour dégager ses voies respiratoires et avoir de la porphyrine) ;

- Des bruits respiratoires. Sifflements, cafetière, pout pout, ...

 

 

Les symptômes plus graves :

 

Ils sont le signe d'une atteinte déjà bien installée :

- Des éternuements avec sécrétions ;

- Les flancs qui se creusent, à cause de l'effort demandé pour le maintient de la respiration. ;

- Un amaigrissement, la difficulté à respirer entraînant une difficulté à s'alimenter.

 

 

A consulter également : Le détresse respiratoire (+lien)

 

 

 

III - Recommandations au sujet des traitements :

 

1 - Inhalations et nébulisation :

 

Pour plus de précisions sur ces types de traitements consultez notre article : lien.

 

Il faut retenir que le défaut de l’inhalation est de chauffer le produit et de générer des gouttelettes trop grosses, et que l'avantage d'une nébulisation tient à la taille des gouttelettes (entre 3 et 5 micromètres) : la vapeur pénètre mieux et plus profondément dans le système respiratoire comparé à une inhalation.

 

Par mesure de précaution, si votre vétérinaire vous a prescrit un produit par nébulisation ne l'administrez pas via inhalation.


 

2 - L'administration par voie orale :

 

Elle met en difficulté plus d'un ratouphile !

 

La technique du mélange :

Pour remédier au combat qui consiste à administrer de force le médicament dans la bouche, beaucoup d'entre nous rusent avec un mélange appétissant. C'est une bonne technique souvent efficace mais il faut respecter certaines règles :

- Il ne faut pas mélanger les antibiotiques avec des produits laitiers ou avec des produits contenant du calcium ou du (je sais plus) ; (lien vers l'article de l'EDS)

- Votre ratoutou doit prendre sa dose sur un laps de temps très court, donc évitez les gros mélanges qu'il risque de ne pas finir ; + Photos

- Certains produits peuvent induire une réaction chimique comme une précipitation ; il n'est pas sûr que cela altère le médicament mais dans le doute si ça réagit il vaut mieux tenter avec autre chose ;

+ Photos


Recettes et astuces ayant fait leur preuves :

- eau + sirop ou miel, additionné ou non d'arôme vanille thon ;

- Mélanger le médicament à des rillettes de thon, ou à du blanc de poulet cru

- y'en a d'autres ?


 

La technique du "direct dans la bouche" :

+ Photo

Il y a plusieurs avantage à maîtriser la technique du "direct dans la bouche" : on est sûrs de la dose qu'on administre, et assez rapidement ; on économise aussi "des nerfs" : c'est un mauvais moment à passer, mais c'est nécessaire pour le rat (qui n'est pas rancunier) et il plus rassurant de savoir que ratoutou à pu prendre son traitement !

 

Pour plus de précision sur la méthode consulter le sujet Le post ouskon apprend à donner le médicament dans la bouche (lien)/faudrait-il pas créer une fiche pratico-pratique ?? (sinon j'avais du texte pour cette partie vv)

 

 

3 - Un traitement par injection :

 

Cette technique est proposée généralement lorsque votre rat est dans un état grave avec un pronostic vital engagé à moyen terme ; elle peut être utilisée également dans le cas d'un rat particulièrement réfractaire à l'administration orale. Vous allez donc devoir "piquer" votre rat pour lui administrer son traitement ; c'est un moyen qui permet d'administrer la dose sans erreur de dosage et pour un effet optimal.

 

Il s'agit d'une injection sous-cutanée assez facile à réaliser en soi (exception faite de comment votre rat va y réagir), il y a donc peu de chance pour que vous blessiez votre rat via ce procédé (sauf s'il bouge beaucoup). En fonction du seuil de sensibilité de votre rat et de son caractère, vous aurez peut-être besoin d'être deux : un pour le tenir et l'autre pour le piquer. Parfois, occuper simplement le rat avec une bonne portion de nourriture peut suffire.

N'hésitez pas à insister auprès de votre vétérinaire pour qu'il vous explique bien comment procéder (quitte à effectuer ensemble la première injection si c'est possible).

 

La peau de votre rat "va réagir" à cette petite "agression" en se durcissant. Ainsi, si vous devez piquer votre rat 2 ou 3 fois par jour et sur une certaine période il va falloir faire un "roulement" au niveau des points d'injection. Grosso modo il y en a 4 : deux en haut du dos et deux au niveau des flancs. La peau durcira quand même, mais avec ce roulement ça aidera à rendre plus tolérable le traitement pour le rat.

Remarque : Cette réaction de la peau et la douleur induite par ce type de traitement est à "mettre dans la balance" pour votre loulou.te si d'autres modalités de traitements sont possibles.

 

 

4- Les principes à retenir :

 

- Une pathologie respiratoire ne se traite pas uniquement avec des injections éloignées dans le temps, mais avec un traitement quotidien ;

- Respectez les dosages, ni plus ni moins ;

- Définissez les heures pour administrer le traitement, qui doit être donné à intervalles réguliers. Certaines molécules doivent être données toutes les 8h, 12h ou 24h ;

- Informez-vous sur le délais d'action du traitement auprès de votre vétérinaire et communiquez sans attendre avec votre lui si le traitement ne fait pas effet ;

- Anticipez la conduite du traitement (notamment les rallonges de prescription) afin de ne pas provoquer une rupture dans le soin (pouvant conduire à une antibiorésistance) ;

- Gardez les ordonnances, vous en aurez besoin pour son suivi si vous êtes amené à changer de vétérinaire (urgence, vacances, déménagement, ...).


 

Il n'est pas rare de lire sur le forum une durée de traitement à priori trop courte. Il ne faut pas hésiter à appeler votre vétérinaire si des symptômes (même mineurs) persistent pour demander un renouvellement de la prescription.

La question de la durée et du prolongement peut être abordée lors de la première consultation avec le vétérinaire ; vous pourrez alors convenir de la manière procéder (envoi par mail de l'ordonnance ou nécessité de se déplacer de nouveau à la clinique, et donc prise de rdv anticipée !). Il faut aussi penser au délais de commande à la pharmacie.

 

D'expérience, il vaut mieux prolonger le traitement jusqu'à disparition des symptômes plutôt que de se contenter d'une amélioration avec symptômes résiduels. Ce type de traitement en "demi-teinte" (de même que les ruptures du traitement) peut favoriser le développement des formes chroniques et l'antibiorésistance.

La prescription de départ peut donc être conçue comme une mise à l'essai, et non comme une directive figée ; n'hésitez pas à contacter votre vétérinaire pour évaluer la nécessité de prolonger le traitement ou de changer la molécule.

Régularité et durée de traitement adaptée sont deux moyens d'éviter le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques par la suite.

 

 

 

IV - Pourquoi il ne faut pas médicamenter soi-même ses rats

 

Votre rat fait une rechute ou un de vos rat présente des symptômes et il vous reste des médicaments du traitement sur un autre de vos rats. C'est dimanche ou vous n'avez pas la possibilité de vous rendre rapidement chez votre vétérinaire. Il est tentant de penser à médicamenter soi-même, et même si cela part d'une bonne intention, c'est une mauvaise idée.

Par exemple, si vous suspectez une rechute : vous ne savez pas vraiment si c'est bien le cas. Par ailleurs, des pathologies différentes peuvent s'exprimer par des symptômes similaires : vous ne savez donc pas si votre rat "a la même chose" que votre autre rat.

 

Si votre rat est dans un état préoccupant en dehors des horaires d'ouverture, appelez votre clinique ; vous tomberez sur un service d'urgence vétérinaire qui va vous ré-orienter vers une permanence téléphonique où vous pourrez être mis en contact avec un vétérinaire de garde. Décrivez lui très exactement ses symptômes et ses antécédents (ses maladies et les traitements qu'il a reçu par le passé). Il est le seul à pouvoir vous dire si vous pouvez utiliser les restes que vous avez et, si c'est le cas, selon quelle posologie.

 

 

Primum non nocere...

 

Par exemple :

- La cortisone n'est pas seulement un anti-inflammatoire, c'est également un immunodépresseur : son action atténue voire supprime les réactions immunitaires de l'organisme. Quand on sait que les rats peuvent être porteurs sains de tout un tas de bactéries et de champignons, on comprend qu'il ne vaut mieux pas mettre hors jeu le système immunitaire d'un membre du groupe... Le principe de précaution s'applique également à un rat isolé : la suppression de son immunité donne le champ libre aux bactéries "dormantes" chez lui ;

- La doxycyline serait utilisée dans la recherche scientifique pour provoquer certaines lésions pulmonaires emphysémateuses qu'on chercherait à observer. Ce type de lésions serait l'effet secondaire le plus fréquent et le plus grave (irréversible et intrication avec des atteintes cardiaques).

 

Les effets secondaires des traitements ne sont pas à prendre à la légère.

Certaines molécules sont particulièrement inadaptées aux individus en croissance (érosion des cartilages), la plupart ont des effets délétères sur les reins et le foie (notamment chez les sujets âgés, mais pas seulement), certaines encore peuvent provoquer des diarrhées et nécessitent d'être administrées avec une autre thérapie de soutient. Il existe de nombreux autres effets secondaires : hypertension artérielle et tachycardie, œdème, soif intense, boulimie, ...

 

Votre vétérinaire est seul à pouvoir évaluer le rapport entre le bénéfice et le risque d'une thérapie.

Par ailleurs, en médicamentant vous-même vous pouvez tout à fait administrer la mauvaise molécule qui va interférer avec le traitement donné ensuite par le vétérinaire. Ce faisant, l'efficacité de la thérapie prescrite peut être limitée et le risque d'antibiorésistance augmenté (sans parler les effets potentiellement nocifs des cocktail hasardeux de molécules..).

 

 

 

Pour conclure :

 

De graves atteintes pulmonaires peuvent se développer en sourdine pendant un moment avant de provoquer des symptômes bruyants ; des symptômes qui surviennent brutalement doivent donc vous alerter si les paramètres environnementaux sont bons et stables.

 

La négligence des petits problèmes peut entraîner une fragilisation de l'état général et de l'immunité elle-même propice aux développement de pathologies plus agressives.

 

Alors n'hésitez pas à consulter surtout si des symptômes modérés perdurent plus d'une semaine. Dans tous les autres cas il faut allez consulter sans attendre. Un vétérinaire compétent en NAC vous prendra dans la journée ou le lendemain "entre deux" car il sait que les pathologies respiratoires chez le rat sont hautement sensibles.

 

 

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Ca prend belle forme ! J'enlèverais complètement le paragraphe III pour en faire autre chose plus tard. Le sujet est "la prévention", donc parler de traitements est un peu hors sujet. L'article gagnera en concision (il est actuellement un peu long par rapport à notre format habituel, et par rapport à ce qu'on sait du temps de concentration / lecture typique de l'internaute). Il y a d'autres parties qui sont discutables aussi, à moins d'élargir un peu le titre (prévention et détection des problèmes respiratoires, peut-être ?).

 

En fait, en l'écrivant, je vois deux options possibilités de redécoupage pour valoriser au mieux ce beau boulot :

  • scinder en trois articles avec un sujet plus ciblé pour chacun : prévention (et seulement prévention => le paragraphe I), symptomatologie / évaluation de la gravité / arbre décisionnel (en gros ton II, mais plus étoffé avec les symptômes des plus légers aux plus graves, détresse respi incluse), traitements (III)
  • n'enlever que le III, pour avoir en gros deux articles "avant d'aller chez le véto" (prévention + savoir quand y aller) vs. "après être allé chez le véto" (comprendre et administrer les traitements, évaluer les progrès ou l'échec, quand rappeler son véto ou prendre un deuxième avis)

Pour le IV je suis partagée, le message est évidemment hyper important, mais c'est presque "trop ou pas assez" trop long pour un avertissement au sein d'un sujet "autre" / plus vaste, actuellement pas assez complet / structuré pour faire un article seul (bien qu'il en ait à mon avis le potentiel.) Ca mérite réflexion, je pense.

 

Du coup avant de rentrer dans des commentaires / suggestions / corrections détaillées, il vaut peut-être mieux prendre le temps de discuter et statuer sur le découpage à retenir, qu'en penses-tu ?

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il y a 23 minutes, Artefact a dit :

n'enlever que le III, pour avoir en gros deux articles "avant d'aller chez le véto" (prévention + savoir quand y aller) vs. "après être allé chez le véto" (comprendre et administrer les traitements, évaluer les progrès ou l'échec, quand rappeler son véto ou prendre un deuxième avis)

Je trouve ce découpage bien car les conditions de vie sont importante et sont à discuter avec le véto.

 

Si besoin j'ai une vidéo très mal cadré d'un rat qui grougroute

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il y a 24 minutes, Artefact a dit :

Du coup avant de rentrer dans des commentaires / suggestions / corrections détaillées, il vaut peut-être mieux prendre le temps de discuter et statuer sur le découpage à retenir, qu'en penses-tu ?

Yep ^^

 

Effectivement je me suis éloignée de l'idée de départ !

Rester sur un B-A BA comme document pratico-pratique à consulter quand on débute sans trop d'infos est pas mal.

 

J'aime bien le premier découpage que tu proposes. Par contre pour les un article sur la symptomatologie, hormis la détresse respiratoire (sur laquelle je commence à creuser et trouver des trucs) je ne serai pas assez compétente, il faudra que quelqu'un d'autre se penche sur la question.

Je me demande aussi quelle responsabilité on engage avec l'idée de l'évaluation de la gravité et d'un arbre décisionnel, même si j'aime beaucoup l'idée ! (mais c'est justement peut-être parce que je manque d'expérience dans les pathos respi).

 

En tout cas, même si ça prend une tournure imprévue :transpire:, ça me motive grave de découper pour mieux transmettre les infos :)

Du coup pour le point IV à quoi tu songes : un article vraiment à part ou inclu dans les modalités de traitements ?

 

Eza : Le deuxième découpages me convient aussi ^^

 

On peut essayer de bosser sur des sommaires d'articles pour les options 1 et 2 (?) ; ça nous permettra de voir quel découpage est pertinent.

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Il y a 12 heures, Artefact a dit :

Ca prend belle forme ! J'enlèverais complètement le paragraphe III pour en faire autre chose plus tard. Le sujet est "la prévention", donc parler de traitements est un peu hors sujet. L'article gagnera en concision (il est actuellement un peu long par rapport à notre format habituel, et par rapport à ce qu'on sait du temps de concentration / lecture typique de l'internaute). Il y a d'autres parties qui sont discutables aussi, à moins d'élargir un peu le titre (prévention et détection des problèmes respiratoires, peut-être ?).

 

En fait, en l'écrivant, je vois deux options possibilités de redécoupage pour valoriser au mieux ce beau boulot :

  • scinder en trois articles avec un sujet plus ciblé pour chacun : prévention (et seulement prévention => le paragraphe I), symptomatologie / évaluation de la gravité / arbre décisionnel (en gros ton II, mais plus étoffé avec les symptômes des plus légers aux plus graves, détresse respi incluse), traitements (III)
  • n'enlever que le III, pour avoir en gros deux articles "avant d'aller chez le véto" (prévention + savoir quand y aller) vs. "après être allé chez le véto" (comprendre et administrer les traitements, évaluer les progrès ou l'échec, quand rappeler son véto ou prendre un deuxième avis)

Pour le IV je suis partagée, le message est évidemment hyper important, mais c'est presque "trop ou pas assez" trop long pour un avertissement au sein d'un sujet "autre" / plus vaste, actuellement pas assez complet / structuré pour faire un article seul (bien qu'il en ait à mon avis le potentiel.) Ca mérite réflexion, je pense.

 

Du coup avant de rentrer dans des commentaires / suggestions / corrections détaillées, il vaut peut-être mieux prendre le temps de discuter et statuer sur le découpage à retenir, qu'en penses-tu ?


Oui et faire un méta-tag pour rediriger vers un autre article. En tout cas mes rédacteurs de profession, c'est ce qu'ils conseils pour mon site, pour que chaque personne qui recherche tel ou tel sujet n'ai pas à lire, tout ce qui est hors sujet. Dans mon cas, je ne veux pas 15 000 articles, je veux seulement informer. Mais vous vous pouvez vous le permettre ! Alors je suis plutôt d'accord avec Artefact :-)
Non seulement ça fait pleins de méta-tag, mais en plus c'est bon pour le référencement :p

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Il y a 22 heures, Te Kā a dit :

( @Artefact ^^ )

 

(vous pouvez lire l'article à partir de maintenant car je l'ai modifié)

 

J'ai deux propositions à faire dans l'idée de rendre cet article plus facile à parcourir :

- Faire une fiche à part sur La méthode du direct dans la bouche

- Faire une fiche à part sur La détresse respiratoire

Et mettre des renvois dans l'article.

(mais du coup je me dis : pour être cohérent il faudrait faire pareil pour le traitement par injection.. ?)

 

J'ai modifié certaines formulations, enlevé des bouts et des parties, j'en ai ajouté une ^^

 

 

Prévention des pathologies respiratoires : le B-A BA

 

 

Votre rat présente des symptômes de troubles respiratoires, vous devez l'emmener chez le vétérinaire pour qu'il détermine la nature et la gravité de ceux-ci car, du fait de la fragilité de leur système respiratoire, ce type d'affection n'est pas à prendre à la légère. La vie du rat étant assez courte il serait bien dommage de la rendre pénible du fait d'une pathologie chronique ou récidivante.

Il faut retenir que les pathologies respiratoires sont considérées comme une urgence chez le rat.

 

Cet article a pour but de vous présenter les facteurs sur lesquels vous pouvez agir dans une optique de prévention ainsi que des recommandations au sujet des traitements.

 

 

I - Les facteurs environnementaux sur lesquels vous pouvez agir :

 

1 - Les facteurs liés à l'acquisition de votre rat :

 

- L'achat en animalerie. Ces commerces n'ont pas vocation au bien-être animal et il est très fréquent de constater que les rats y sont placés sur des litières inadaptées et irritantes.

Le manque de sélection génétique, la consanguinité et les mauvaises pratiques de maintient et de soin dans les élevages industriels augmentent les risques de sensibilité et d'exposition aux pathologie respiratoires.

 

 

2 - Les facteurs liés à votre logement :

 

- Les fumées, vapeurs et poussières sont irritantes pour les voies respiratoires.

La fumée de tabac, de la cheminée, du barbecue.

Certaines vapeurs et poussières liées aux travaux sont aussi irritantes (les peintures, les enduits, ...).

Les parfums d'intérieur, bougies parfumées, diffuseur d'huiles essentielles.

Le déodorant ou le parfum.

Soyez également vigilant à ne pas exposer vos rats à des produits d'entretien, des insecticides en bombe ou des aérosols.

 

- Pas de courant d'air. Il est important d'aérer quotidiennement la pièce (les rats peuvent tolérer une température qui descend progressivement jusqu'à 15-16 degrés) mais il ne faut pas les mettre en plein courant d'air.

Évitez d'installer la cage devant une porte qui reste fermée ; elles laissent souvent passer un filet d'air au niveau de cadre et du sol.

 

- Une température comprise entre 15-16 et 22-23 degrés, et qui doit être relativement stable ; à éviter : les gros écart de température, au moment de l'aération notamment.

 

- Et enfin LE paramètre important : L’HYGROMÉTRIE ambiante.

Elle doit comprise entre 50% et 65%. Son taux varie en fonction des logements, de la météo et des saisons, de la mise en route des radiateurs et de l'aération. Aérer en hiver ou lors des fortes chaleurs de l'été provoque une chute du taux d'hygrométrie (mais il faut quand même aérer !). En revanche quand il pleut le taux monte en flèche !

L'achat d'un hygromètre en magasin de bricolage vous permettra de contrôler le taux et un humidificateur à ultrason peut vous aider à stabiliser votre taux d'humidité si votre logement est particulièrement sec ; le linge à sécher est un bon moyen de faire rapidement monter l'hygrométrie.

Si vous avez du mal à maintenir un bon taux d'hygrométrie vous pouvez déplacer la cage dans une pièce plus petite où il sera plus facile de contrôler ses variations.

Attention : Trop humide c'est aussi mauvais que trop sec.

 

 

3 - Les facteurs liés à la cage :

 

- La litière doit être non irritante et non poussiéreuse. Il faut exclure les copeaux de bois, la paille, le foin ou les journaux/papiers/ou cartons imprimés.

A préférer : les litières de carton ou le drybed par exemple (+ lien vers l'article sur les litières)

 

- La cage doit être nettoyée très régulièrement. Un environnement souillé est particulièrement irritant.

 

- Préférer une installation sur-élevée de la cage, plutôt qu'à même le sol.

Plus on se rapproche du sol et plus l'air est frais.

 

- Pas de radiateur près de la cage. Même si le taux d'hygrométrie de votre pièce est correct, l'air autours d'un radiateur est particulièrement sec ce qui n'est pas bon du tout ; par ailleurs les rats préfèrent les températures modérées à la chaleur.

+Photos

 

 

4 - Les facteurs liés à vos pratiques :

 

- Les rats n'ont pas besoin d'être lavés ou baignés. En dehors des chaleurs estivales, il vaut mieux éviter de les mouiller.

 

- Il faut faire attention à bien protéger vos rats durant leur transport, car ils subissent des changement de température et d'ambiance (air extérieur, météo, climatisation etc...). Les caisses de transport sont pleines d'aérations ; en hiver pensez à les protéger un minimum pour qu'elles ne soient pas traversées par des brises froides.

 

- Sortir avec son rat en extérieur est une prise de risque trop importante au regard des bénéfices. Outre les risques liés à leur santé, il faut envisager qu'une odeur, un bruit ou un mouvement puisse entraîner une réaction de fuite paniquée (comme un saut) ; vous pouvez ainsi perdre votre rat. Il reste par ailleurs un animal de proie et peut être attaqué par un oiseau ou un chat. Enfin, certaines personnes hostiles ou phobiques peuvent s'en prendre à vous et/ou à votre rat.

 

 

5 - Les facteurs liés au rat lui-même :

 

- L'adoption récente d'un nouveau. Il est peut-être porteur d'une maladie et a pu la transmettre à votre rat. (+lien vers l'article sur la quarantaine)

 

- Votre rat a t-il déjà souffert de troubles respiratoires ? Si c'est le cas il s'agit peut-être d'une récidive.

Parfois les affections redémarrent en sourdine avant d'entraîner des symptômes. Si vous avez adopté un rat déjà âgé il faut envisager qu'il ait déjà pu être malade par le passé. Si vous avez la possibilité de vous renseigner sur les pathologies pour lesquelles il a été traité et avec quel traitement cela pourra aider à la pose de diagnostic ou au choix d'un autre traitement lors de la visite médicale.

 

 

 

II - Au niveau des symptômes cliniques :

 

(Bref) rappel des symptômes qui doivent vous alerter :

 

Les symptômes de gravité modérée :

 

Il sont généralement dus à une irritation ou une réaction inflammatoire due à une cause environnementale (mais pas toujours) :

- Un excès de porphyrine et des éternuements sans sécrétions trop fréquents et à tout moment de la journée (le rat qui se réveille peut éternuer pour dégager ses voies respiratoires et avoir de la porphyrine) ;

- Des bruits respiratoires. Sifflements, cafetière, pout pout, ...

 

 

Les symptômes plus graves :

 

Ils sont le signe d'une atteinte déjà bien installée :

- Des éternuements avec sécrétions ;

- Les flancs qui se creusent, à cause de l'effort demandé pour le maintient de la respiration. ;

- Un amaigrissement, la difficulté à respirer entraînant une difficulté à s'alimenter.

 

 

A consulter également : La détresse respiratoire (+lien)

 

 

 

III - Recommandations au sujet des traitements :

 

1 - Inhalations et nébulisation :

 

Pour plus de précisions sur ces types de traitements consultez notre article : lien.

 

Il faut retenir que le défaut de l’inhalation est de chauffer le produit et de générer des gouttelettes trop grosses, et que l'avantage d'une nébulisation tient à la taille des gouttelettes (entre 3 et 5 micromètres) : la vapeur pénètre mieux et plus profondément dans le système respiratoire comparé à une inhalation.

 

Par mesure de précaution, si votre vétérinaire vous a prescrit un produit par nébulisation ne l'administrez pas via inhalation.


 

2 - L'administration par voie orale :

 

Elle met en difficulté plus d'un ratouphile !

 

La technique du mélange :

Pour remédier au combat qui consiste à administrer de force le médicament dans la bouche, beaucoup d'entre nous rusent avec un mélange appétissant. C'est une bonne technique souvent efficace mais il faut respecter certaines règles :

- Il ne faut pas mélanger les antibiotiques avec des produits laitiers ou avec des produits contenant du calcium ou du (je sais plus) ; (lien vers l'article de l'EDS)

- Votre ratoutou doit prendre sa dose sur un laps de temps très court, donc évitez les gros mélanges qu'il risque de ne pas finir ; + Photos

- Certains produits peuvent induire une réaction chimique comme une précipitation ; il n'est pas sûr que cela altère le médicament mais dans le doute si ça réagit il vaut mieux tenter avec autre chose ;

+ Photos


Recettes et astuces ayant fait leur preuves :

- eau + sirop ou miel, additionné ou non d'arôme vanille thon ; (qu'est-ce que le thon vient faire ici ? ^^)

- Mélanger le médicament à des rillettes de thon, ou à du blanc de poulet cru

- y'en a d'autres ?

(testé et approuvé par mes rats

  - médicament + compote de fruit (pomme-banane la préférée, ou écrasé de banane) - pour Cranel, le moins difficile

  - médicament + blédine vanille + lait de noisette (faire une toute petite boule assez compacte qui ne colle pas) - pour Bépo le plus difficile avec les médocs )


 

La technique du "direct dans la bouche" :

+ Photo

Il y a plusieurs avantage à maîtriser la technique du "direct dans la bouche" : on est sûrs de la dose qu'on administre, et assez rapidement ; on économise aussi "des nerfs" : c'est un mauvais moment à passer, mais c'est nécessaire pour le rat (qui n'est pas rancunier) et il plus rassurant de savoir que ratoutou à pu prendre son traitement !

 

Pour plus de précision sur la méthode consulter le sujet Le post ouskon apprend à donner le médicament dans la bouche (lien)/faudrait-il pas créer une fiche pratico-pratique ?? (sinon j'avais du texte pour cette partie vv)

 

 

3 - Un traitement par injection :

 

Cette technique est proposée généralement lorsque votre rat est dans un état grave avec un pronostic vital engagé à moyen terme ; elle peut être utilisée également dans le cas d'un rat particulièrement réfractaire à l'administration orale. Vous allez donc devoir "piquer" votre rat pour lui administrer son traitement ; c'est un moyen qui permet d'administrer la dose sans erreur de dosage et pour un effet optimal.

 

Il s'agit d'une injection sous-cutanée assez facile à réaliser en soi (exception faite de comment votre rat va y réagir), il y a donc peu de chance pour que vous blessiez votre rat via ce procédé (sauf s'il bouge beaucoup). En fonction du seuil de sensibilité de votre rat et de son caractère, vous aurez peut-être besoin d'être deux : un pour le tenir et l'autre pour le piquer. Parfois, occuper simplement le rat avec une bonne portion de nourriture peut suffire.

N'hésitez pas à insister auprès de votre vétérinaire pour qu'il vous explique bien comment procéder (quitte à effectuer ensemble la première injection si c'est possible).

 

La peau de votre rat "va réagir" à cette petite "agression" en se durcissant. Ainsi, si vous devez piquer votre rat 2 ou 3 fois par jour et sur une certaine période il va falloir faire un "roulement" au niveau des points d'injection. Grosso modo il y en a 4 : deux en haut du dos et deux au niveau des flancs. La peau durcira quand même, mais avec ce roulement ça aidera à rendre plus tolérable le traitement pour le rat.

Remarque : Cette réaction de la peau et la douleur induite par ce type de traitement est à "mettre dans la balance" pour votre loulou.te si d'autres modalités de traitements sont possibles.

 

 

4- Les principes à retenir :

 

- Une pathologie respiratoire ne se traite pas uniquement avec des injections éloignées dans le temps, mais avec un traitement quotidien ;

- Respectez les dosages, ni plus ni moins ;

- Définissez les heures pour administrer le traitement, qui doit être donné à intervalles réguliers. Certaines molécules doivent être données toutes les 8h, 12h ou 24h ;

- Informez-vous sur le délais d'action du traitement auprès de votre vétérinaire et communiquez sans attendre avec votre lui si le traitement ne fait pas effet ;

- Anticipez la conduite du traitement (notamment les rallonges de prescription) afin de ne pas provoquer une rupture dans le soin (pouvant conduire à une antibiorésistance) ;

- Gardez les ordonnances, vous en aurez besoin pour son suivi si vous êtes amené à changer de vétérinaire (urgence, vacances, déménagement, ...).


 

Il n'est pas rare de lire sur le forum une durée de traitement à priori trop courte. Il ne faut pas hésiter à appeler votre vétérinaire si des symptômes (même mineurs) persistent pour demander un renouvellement de la prescription.

La question de la durée et du prolongement peut être abordée lors de la première consultation avec le vétérinaire ; vous pourrez alors convenir de la manière procéder (envoi par mail de l'ordonnance ou nécessité de se déplacer de nouveau à la clinique, et donc prise de rdv anticipée !). Il faut aussi penser au délais de commande à la pharmacie.

 

D'expérience, il vaut mieux prolonger le traitement jusqu'à disparition des symptômes plutôt que de se contenter d'une amélioration avec symptômes résiduels. Ce type de traitement en "demi-teinte" (de même que les ruptures du traitement) peut favoriser le développement des formes chroniques et l'antibiorésistance.

La prescription de départ peut donc être conçue comme une mise à l'essai, et non comme une directive figée ; n'hésitez pas à contacter votre vétérinaire pour évaluer la nécessité de prolonger le traitement ou de changer la molécule.

Régularité et durée de traitement adaptée sont deux moyens d'éviter le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques par la suite.

 

 

 

IV - Pourquoi il ne faut pas médicamenter soi-même ses rats

 

Votre rat fait une rechute ou un de vos rat présente des symptômes et il vous reste des médicaments du traitement sur un autre de vos rats. C'est dimanche ou vous n'avez pas la possibilité de vous rendre rapidement chez votre vétérinaire. Il est tentant de penser à médicamenter soi-même, et même si cela part d'une bonne intention, c'est une mauvaise idée.

Par exemple, si vous suspectez une rechute : vous ne savez pas vraiment si c'est bien le cas. Par ailleurs, des pathologies différentes peuvent s'exprimer par des symptômes similaires : vous ne savez donc pas si votre rat "a la même chose" que votre autre rat.

 

Si votre rat est dans un état préoccupant en dehors des horaires d'ouverture, appelez votre clinique ; vous tomberez sur un service d'urgence vétérinaire qui va vous ré-orienter vers une permanence téléphonique où vous pourrez être mis en contact avec un vétérinaire de garde. Décrivez lui très exactement ses symptômes et ses antécédents (ses maladies et les traitements qu'il a reçu par le passé). Il est le seul à pouvoir vous dire si vous pouvez utiliser les restes que vous avez et, si c'est le cas, selon quelle posologie.

 

 

Primum non nocere...

 

Par exemple :

- La cortisone n'est pas seulement un anti-inflammatoire, c'est également un immunodépresseur : son action atténue voire supprime les réactions immunitaires de l'organisme. Quand on sait que les rats peuvent être porteurs sains de tout un tas de bactéries et de champignons, on comprend qu'il ne vaut mieux pas mettre hors jeu le système immunitaire d'un membre du groupe... Le principe de précaution s'applique également à un rat isolé : la suppression de son immunité donne le champ libre aux bactéries "dormantes" chez lui ;

- La doxycyline serait utilisée dans la recherche scientifique pour provoquer certaines lésions pulmonaires emphysémateuses qu'on chercherait à observer. Ce type de lésions serait l'effet secondaire le plus fréquent et le plus grave (irréversible et intrication avec des atteintes cardiaques).

 

Les effets secondaires des traitements ne sont pas à prendre à la légère.

Certaines molécules sont particulièrement inadaptées aux individus en croissance (érosion des cartilages), la plupart ont des effets délétères sur les reins et le foie (notamment chez les sujets âgés, mais pas seulement), certaines encore peuvent provoquer des diarrhées et nécessitent d'être administrées avec une autre thérapie de soutient. Il existe de nombreux autres effets secondaires : hypertension artérielle et tachycardie, œdème, soif intense, boulimie, ...

 

Votre vétérinaire est seul à pouvoir évaluer le rapport entre le bénéfice et le risque d'une thérapie.

Par ailleurs, en médicamentant vous-même vous pouvez tout à fait administrer la mauvaise molécule qui va interférer avec le traitement donné ensuite par le vétérinaire. Ce faisant, l'efficacité de la thérapie prescrite peut être limitée et le risque d'antibiorésistance augmenté (sans parler les effets potentiellement nocifs des cocktail hasardeux de molécules..).

 

 

 

Pour conclure :

 

De graves atteintes pulmonaires peuvent se développer en sourdine pendant un moment avant de provoquer des symptômes bruyants ; des symptômes qui surviennent brutalement doivent donc vous alerter si les paramètres environnementaux sont bons et stables.

 

La négligence des petits problèmes peut entraîner une fragilisation de l'état général et de l'immunité elle-même propice aux développement de pathologies plus agressives.

 

Alors n'hésitez pas à consulter surtout si des symptômes modérés perdurent plus d'une semaine. Dans tous les autres cas il faut allez consulter sans attendre. Un vétérinaire compétent en NAC vous prendra dans la journée ou le lendemain "entre deux" car il sait que les pathologies respiratoires chez le rat sont hautement sensibles.

 

 

 

J'ai relevé une petite coquille, et fait un ajout (en rose)

sinon, je suis pour le découpage proposé, parce que la ça fait vraiment un gros morceau sinon !

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  • 7 mois après...

Bon alors me voilà de retour pour terminer cet/ces article.s.. :panique::transpire:

 

  • Je propose de suivre le premier découpage proposé par Artefact. L'idée d'un avant et après véto me semble très bien, mais dans le principe on pourrait faire la même chose pour toutes les pathologies. Par ailleurs avec un découpage plus affiné on pourrait proposer aux nouveaux qui déboulent avec des pb un article plus ciblé par rapport à leur situation (même si l'article axé uniquement sur la prévention vaut pour toutes les cas dans l'absolu). On pourrait également faire un renvoi dans les différents articles dans l'idée de se préparer à la visite véto.

 

  • Pour ce qui est d'un article sur les symptômes j'ai repéré une ou deux têtes qui ont l'air très bien câlées ^^ Je comptais les contacter pour travailler de concert avec elles ; ça demandera surement un peu de temps car j'ai envie de faire ça très bien (woué vv).
  • Concernant les traitements jme sens :bouee:en terme de compétences, mais le travail sur les symptômes devrait m'aider à y voir plus clair ! Mais il est pas arrivé celui-là !
  • Je pense qu'une fiche sur la détresse respiratoire peut se défendre aussi ; à voir ce que donnera le travail sur la partie symptômes.

 

 

Donc, voilà une proposition finale pour le premier article :

(j'ai rajouté des trucs.. :mrgreen: et modifié l'intro qui n"était plus adaptée à cet article)

Prévention des pathologies respiratoires : le B-A BA

 

Votre rat fait un peu plus de bruit que d'habitude et vous avez un petit doute, vous êtes au bon endroit !

Les pathologies respiratoires, qu'elles soient bénignes ou plus graves, sont fréquentes chez le rat. La prévention est donc de mise !

Vous trouverez ici un récapitulatif des points de vigilance et bonnes pratiques à mettre en place dans l'optique de limiter l'apparition de pathologies respiratoires.

 

 

I - Les facteurs liés à la provenance de vos rats :

 

1- L'achat en animalerie :

 

Ces commerces n'ont pas vocation au bien-être animal et il est très fréquent de constater que les rats y sont placés sur des litières inadaptées et irritantes.

Le manque de sélection génétique, la consanguinité et les mauvaises pratiques de maintient et de soin dans les élevages industriels augmentent les risques de sensibilité et d'exposition aux pathologie respiratoires.

 

 

2- J'ai trouvé un rat dehors !

 

Il est très risqué de le ramener chez vous.. Certaines souches virales ou bactériennes sont très contagieuses et peuvent décimer une troupe très rapidement. Le plus sage est de le confier à un proche le temps d'effectuer une quarantaine stricte et de contrôler son état de santé avant d'envisager une intégration à votre groupe.

Liens vers SDA + Corynebacterium kutscheri

 

Ce qu'il faut :

 

Une quarantaine, une quarantaine, une qua-ran-taine.. C'est LA bonne pratique à adopter !

 

 

II - Les facteurs environnementaux sur lesquels vous pouvez agir : 

 

1 - Les facteurs liés à votre logement :

 

- Les fumées, vapeurs et poussières sont irritantes pour les voies respiratoires.

La fumée de tabac, de la cheminée, du barbecue.

Certaines vapeurs et poussières liées aux travaux sont aussi irritantes (les peintures, les enduits, ...).

Les parfums d'intérieur, bougies parfumées, diffuseur d'huiles essentielles.

Le déodorant ou le parfum.

Soyez également vigilant à ne pas exposer vos rats à des produits d'entretien, des insecticides en bombe ou des aérosols.

 

- Pas de courant d'air. Il est important d'aérer quotidiennement la pièce (les rats peuvent tolérer une température qui descend progressivement jusqu'à 15-16 degrés) mais il ne faut pas les mettre en plein courant d'air.

Évitez d'installer la cage devant une porte qui reste fermée ; elles laissent souvent passer un filet d'air au niveau du cadre et du sol.

En été, il faut éviter d'installer le ventilateur ou la climatisation trop près de la cage.

 

Ce qu'il faut :

 

- Une température comprise entre 15-16 et 22-23 degrés, et qui doit être relativement stable

 

- Une aération quotidienne, sans provoquer de gros écart de température.

 

- Enfin, LE paramètre important : L’HYGROMÉTRIE ambiante. Elle doit comprise entre 50% et 65%.

Son taux varie en fonction des logements, de la météo et des saisons, de la mise en route des radiateurs et de l'aération. Aérer en hiver ou lors des fortes chaleurs de l'été provoque une chute du taux d'hygrométrie (mais il faut quand même aérer !). En revanche quand il pleut le taux monte en flèche !

L'achat d'un hygromètre en magasin de bricolage vous permettra de contrôler le taux et un humidificateur à ultrason peut vous aider à stabiliser votre taux d'humidité si votre logement est particulièrement sec ; le linge à sécher est un bon moyen de faire rapidement monter l'hygrométrie.

Si vous avez du mal à maintenir un bon taux d'hygrométrie vous pouvez déplacer la cage dans une pièce plus petite où il sera plus facile de contrôler ses variations.

Attention : Trop humide c'est aussi mauvais que trop sec.

 

 

2 - Les facteurs liés à la cage :

 

- La litière doit être non irritante et non poussiéreuse. Il faut exclure les copeaux de bois, la paille, le foin ou les journaux/papiers/ou cartons imprimés.

A préférer : les litières de carton ou le drybed par exemple (+ lien vers l'article sur les litières)

 

- La cage doit être nettoyée très régulièrement. Un environnement souillé est particulièrement irritant.

 

- Préférer une installation sur-élevée de la cage, plutôt qu'à même le sol.

Plus on se rapproche du sol et plus l'air est frais.

 

- Pas de radiateur près de la cage. Même si le taux d'hygrométrie de votre pièce est correct, l'air autours d'un radiateur est particulièrement sec ce qui n'est pas bon du tout ; par ailleurs les rats préfèrent les températures modérées à la chaleur.

+Photos

 

Ce qu'il faut :

 

- Une cage à barreaux plutôt qu'un aquarium. La qualité de l'air est de mise, les cages en plexiglas n'offrent pas un environnement optimal.

 

 

3 - Les facteurs liés à vos pratiques :

 

- Les rats n'ont pas besoin d'être lavés ou baignés. En dehors des chaleurs estivales, il vaut mieux éviter de les mouiller.

 

- Il faut faire attention à bien protéger vos rats durant leur transport, car ils subissent des changement de température et d'ambiance (air extérieur, météo, climatisation etc...). Les caisses de transport sont pleines d'aérations ; en hiver pensez à les protéger pour qu'elles ne soient pas traversées par des brises froides.

 

- Sortir avec son rat en extérieur est une prise de risque trop importante au regard des bénéfices. Outre les risques liés à leur santé, il faut envisager qu'une odeur, un bruit ou un mouvement puisse entraîner une réaction de fuite paniquée (comme un saut) ; vous pouvez ainsi perdre votre rat. Il reste par ailleurs un animal de proie et peut être attaqué par un oiseau ou un chat. Enfin, certaines personnes hostiles ou phobiques peuvent s'en prendre à vous et/ou à votre rat.

 

 

4 - Les facteurs liés au rat lui-même :

 

- L'adoption récente d'un nouveau. Comme expliqué plus haut, il est peut-être porteur d'une maladie et a pu la transmettre à votre rat.

 

- Votre rat a t-il déjà souffert de troubles respiratoires ? Si c'est le cas il s'agit peut-être d'une récidive.

Parfois les affections redémarrent en sourdine avant d'entraîner des symptômes. Si vous avez adopté un rat déjà âgé il faut envisager qu'il ait déjà pu être malade par le passé. Si vous avez la possibilité de vous renseigner sur les pathologies pour lesquelles il a été traité et avec quel traitement cela pourra aider à la pose de diagnostic ou au choix d'un autre traitement lors de la visite médicale.

 

Ce qu'il faut :

 

Un carnet de santé !

 

 

Pour conclure :

 

Et voilà, vous avez toutes les cartes en main !

Le contrôle de ces paramètres permet d'offrir à vos rat les meilleures conditions de maintient. Si ces conditions ne sont pas optimales, notamment au niveau de l'hygrométrie, elles préparent le lit d'affections bénignes qui pourront décompenser avec le temps en syndromes plus graves.

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Zut flute zut, je corrigerais juste ça pour éviter les redites :

 

il y a 45 minutes, Te Kā a dit :

4 - Les facteurs liés au rat lui-même :

 

- L'adoption récente d'un nouveau. Comme expliqué plus haut, il est peut-être porteur d'une maladie et a pu la transmettre à votre rat.

 

- Le rat est porteur sain d'un ensemble de bactéries et de champignons (comme tous les êtres vivants). Lors d'un stress ou du vieillissement une souche dormante peut se réveiller et provoquer des symptômes. Il peut par ailleurs contaminer un autre rat de constitution plus fragile.

 

- Votre rat a t-il déjà souffert de troubles respiratoires ? Si c'est le cas il s'agit peut-être d'une récidive.

Parfois les affections redémarrent en sourdine avant d'entraîner des symptômes. Si vous avez adopté un rat déjà âgé il faut envisager qu'il ait déjà pu être malade par le passé. Si vous avez la possibilité de vous renseigner sur les pathologies pour lesquelles il a été traité et avec quel traitement cela pourra aider à la pose de diagnostic ou au choix d'un autre traitement lors de la visite médicale.

 

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Bon une dernière modif concernant le plan qui n'était pas très cohérent (le texte n'a pas bougé) :

 

Prévention des pathologies respiratoires : le B-A BA

 

Votre rat fait un peu plus de bruit que d'habitude et vous avez un petit doute, vous êtes au bon endroit !

Les pathologies respiratoires, qu'elles soient bénignes ou plus graves, sont fréquentes chez le rat. La prévention est donc de mise !

Vous trouverez ici un récapitulatif des points de vigilance et bonnes pratiques à mettre en place dans l'optique de limiter l'apparition de pathologies respiratoires.

 

 

I - Les facteurs liés au rat lui même :

 

1 - Le rat est "porteur sain" :

 

Comme tous les êtres vivants,  le rat est porteur sain d'un ensemble de bactéries et de champignons. Lors d'un stress ou du vieillissement, une souche à l'état de "veille" dans son organisme peut se "réveiller" et provoquer des symptômes. Il peut par ailleurs contaminer un autre rat de constitution plus fragile.

Observez vos rats et soyez attentifs aux changements de leur état de santé.

 

 

2 - La récidive :

 

Votre rat a t-il déjà souffert de troubles respiratoires ? Si c'est le cas il s'agit peut-être d'une rechute.

Parfois les affections redémarrent à bas bruit avant d'entraîner des symptômes. Si vous avez adopté un rat déjà âgé il faut envisager qu'il ait déjà pu être malade par le passé. Si vous avez la possibilité de vous renseigner sur les pathologies pour lesquelles il a été traité et avec quel traitement cela pourra aider à la pose de diagnostic ou au choix d'un autre traitement lors de la visite médicale.

 

Ce qu'il faut :

 

Un carnet de santé !

 

 

II - Les facteurs liés à la provenance de vos rats :

 

1- L'achat en animalerie :

 

Ces commerces n'ont pas vocation au bien-être animal et il est très fréquent de constater que les rats y sont placés sur des litières inadaptées et irritantes.

Le manque de sélection génétique, la consanguinité et les mauvaises pratiques de maintient et de soin dans les élevages industriels augmentent les risques de sensibilité et d'exposition aux pathologie respiratoires.

 

 

2- J'ai trouvé un rat dehors !

 

Il est très risqué de le ramener chez vous.. Certaines souches virales ou bactériennes sont très contagieuses et peuvent décimer une troupe très rapidement. Le plus sage est de le confier à un proche le temps d'effectuer une quarantaine stricte et de contrôler son état de santé avant d'envisager une intégration à votre groupe.

Liens vers SDA + Corynebacterium kutscheri

 

Ce qu'il faut :

 

Une quarantaine, une quarantaine, une qua-ran-taine.. C'est LA bonne pratique à adopter !

 

 

III - Les facteurs environnementaux sur lesquels vous pouvez agir : 

 

1 - Les facteurs liés à votre logement :

 

- Les fumées, vapeurs et poussières sont irritantes pour les voies respiratoires.

La fumée de tabac, de la cheminée, du barbecue.

Certaines vapeurs et poussières liées aux travaux sont aussi irritantes (les peintures, les enduits, ...).

Les parfums d'intérieur, bougies parfumées, diffuseur d'huiles essentielles.

Le déodorant ou le parfum.

Soyez également vigilant à ne pas exposer vos rats à des produits d'entretien, des insecticides en bombe ou des aérosols.

 

- Pas de courant d'air.

Évitez d'installer la cage devant une porte qui reste fermée ; elles laissent souvent passer un filet d'air au niveau du cadre et du sol.

En été, il faut éviter d'installer le ventilateur ou la climatisation trop près de la cage.

 

Ce qu'il faut :

 

- Une température comprise entre 15-16 et 22-23 degrés, et qui doit être relativement stable.

En hiver, les rats peuvent tolérer une température qui descend progressivement jusqu'à 15-16 degrés.

 

- Une aération quotidienne, sans provoquer de gros écart de température.

 

- Enfin, LE paramètre important : L’HYGROMÉTRIE ambiante. Elle doit comprise entre 50% et 65%.

Son taux varie en fonction des logements, de la météo et des saisons, de la mise en route des radiateurs et de l'aération. Aérer en hiver ou lors des fortes chaleurs de l'été provoque une chute du taux d'hygrométrie (mais il faut quand même aérer !). En revanche quand il pleut le taux monte en flèche !

L'achat d'un hygromètre en magasin de bricolage vous permettra de contrôler le taux et un humidificateur à ultrason peut vous aider à stabiliser votre taux d'humidité si votre logement est particulièrement sec ; le linge à sécher est un bon moyen de faire rapidement monter l'hygrométrie.

Si vous avez du mal à maintenir un bon taux d'hygrométrie vous pouvez déplacer la cage dans une pièce plus petite où il sera plus facile de contrôler ses variations.

Attention : Trop humide c'est aussi mauvais que trop sec.

 

 

2 - Les facteurs liés à la cage :

 

- La litière doit être non irritante et non poussiéreuse. Il faut exclure les copeaux de bois, la paille, le foin ou les journaux/papiers/ou cartons imprimés.

A préférer : les litières de carton ou le drybed par exemple (+ lien vers l'article sur les litières)

 

- La cage doit être nettoyée très régulièrement. Un environnement souillé est particulièrement irritant.

 

- Préférer une installation sur-élevée de la cage, plutôt qu'à même le sol.

Plus on se rapproche du sol et plus l'air est frais.

 

- Pas de radiateur près de la cage. Même si le taux d'hygrométrie de votre pièce est correct, l'air autours d'un radiateur est particulièrement sec ce qui n'est pas bon du tout ; par ailleurs les rats préfèrent les températures modérées à la chaleur.

+Photos

 

Ce qu'il faut :

 

- Une cage à barreaux plutôt qu'un aquarium. La qualité de l'air est de mise, les cages en plexiglas n'offrent pas un environnement optimal.

 

 

3 - Les facteurs liés à vos pratiques :

 

- Les rats n'ont pas besoin d'être lavés ou baignés. En dehors des chaleurs estivales, il vaut mieux éviter de les mouiller.

 

- Il faut faire attention à bien protéger vos rats durant leur transport, car ils subissent des changement de température et d'ambiance (air extérieur, météo, climatisation etc...). Les caisses de transport sont pleines d'aérations ; en hiver pensez à les protéger pour qu'elles ne soient pas traversées par des brises froides.

 

- Sortir avec son rat en extérieur est une prise de risque trop importante au regard des bénéfices. Outre les risques liés à leur santé, il faut envisager qu'une odeur, un bruit ou un mouvement puisse entraîner une réaction de fuite paniquée (comme un saut) ; vous pouvez ainsi perdre votre rat. Il reste par ailleurs un animal de proie et peut être attaqué par un oiseau ou un chat. Enfin, certaines personnes hostiles ou phobiques peuvent s'en prendre à vous et/ou à votre rat.

 

 

 

Pour conclure :

 

Et voilà, vous avez toutes les cartes en main !

Le contrôle de ces paramètres permet d'offrir à vos rat les meilleures conditions de maintient. Si ces conditions ne sont pas optimales, notamment au niveau de l'hygrométrie, elles préparent le lit d'affections bénignes qui pourront décompenser avec le temps en syndromes plus graves.

 

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  • 7 mois après...
Il y a 18 heures, Ambrozy a dit :

La cortisone spécifiquement ou « les pathologies respiratoires infectieuses chez le rat » ? xD
Mais l'un ou l'autre, ça peut se faire !

Je fais le lien ici @Ambrozy parce que si jamais il y a un projet en plusieurs volets (qui stagne..) autours des pathologies respiratoires chez le rat et de leur prévention/gestion. Par contre désolée mais j'ai rédigé au fur et à mesure que les idées me venaient donc y'a beaucoup de versions et répétitions !

 

De mémoire le dernier découpage c'était un B A BA de la prévention + symptomatologie (avec arbre décisionnel) + traitements (pas des solutions toutes faites mais des recommandations et conseils liés à l'expertise d'expérience).

Peut-être que ton intervention pourrait coller avec la partie traitements et en même temps nourrir les autres.

 

Là me vient aussi une autre idée d'article en te lisant, avec pour sujet grossomodo "c'est quoi cette histoire d'immunité et comment ça marche"/COmment fonctionne une infection respiratoire chez le rat ; j'avais vulgarisé ça une fois :

Révélation

"

Attention, les mycoplasmes sont présents à l'état naturel ET contagieux.

Chez un individu une souche peut devenir "agressive" a la faveur de facteurs environnementaux ou d'une baisse d'immunité et provoquer des symptômes. De part sa virulence, elle peut contaminer les autres individus (mais les souches moins virulentes sont tout autant contagieuses).

Ce qui fait que la contamination ne prend pas c'est le bon terrain des autres individus : un bon équilibre de bactéries (mycoplasmes par exemple) qui ne permettent pas a la souche agressive (ou aux autres) de poser ses valises, une bonne immunité parce que une bonne santé ; le tout renforcé par les bonnes pratiques de soin et de maintien de l'humain de compagnie.

 

A partir du moment où il sont présents, les mycoplasmes circulent d'un individu à l'autre. C'est quand le terrain "decompense" chez l'un d'eux qu'ils deviennent problématiques.

 

Si on dit aux gens que c'est ok de laisser les rats entre eux c'est pas parce qu'ils ne sont pas contagieux, mais parce qu'ils font parti des nombreuses bactéries à vivre en coloc dans l'organisme sans poser de problème jusqu'à ce que le terrain se fragilise (stress important, comorbidité, mauvaises pratiques de maintien, grand âge).

"

 

Si jamais on peut travailler ensemble ? :)

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En fait je me dis même que suivant le découpage qu'on aura, on pourrait partir sur plusieurs supports de diffusion pour rendre les différents médias de SRFA attractifs (donc faire une annonce sur les réseaux d'un méga dossier à retrouver sur nos différents médias (genre à l'occasion des 20 ans.. :siffle:).

Genre par exemple :

- articles SRFA (prévention ; arbre décisionnel)

- articles EdS : Dossier sur le fonctionnement d'une infection respiratoire ; focus sur l'antibiogramme

 

Comme ça on fournit au passage du contenu pour l'EdS. Je suis diabolique :twisted:

  • J'adore 1
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  • 4 semaines après...

@Artefact @Ambrozy

 

Genre un découpage comme ça :

(en gardant à l'esprit que tous les contenus EdS finiront à terme dans la banque d'article SRFA suite à la levée d'embargo)

 

Slide1.jpg

Bon, la partie traitements et recommandations me semble un peu brouillon, je manque d'expérience sur ces sujets-là ; et peut-être qu'on pourrait intégrer d'autres choses que j'ai oublié dans les autres parties !

 

Et sinon Arte, le B-A BA est terminé (cf toute toute dernière dernière version) :) Si tout le monde valide on peut le mettre en ligne dans notre section "Articles" (je peux m'en charger au besoin ! Hein dis, ça fait longtemps qu'il attend qu'on s'occupe de lui ct'article :saute:).

Il manque juste des illustrations à prévoir, on pourra voir ça ensemble ; j'ai déjà une idée et des photos prêtes pour la section "pas de radiateurs près de la cage", je pourrais vous montrer ça.

Je modifierais peut-être ces points-là, suite à concertation avec leplusdemondepossible, car je ne suis pas sûre sûre (si on prend en compte les sensibilités différentes en fonction des familles de rats) :

Le 26/10/2021 à 08:25, Te Kā a dit :

 

Ce qu'il faut :

 

- Une température comprise entre 15-16 plutôt 16-17 ? et 22-23 degrés, et qui doit être relativement stable. Car quand j'ai approché les 14° cet hiver chez moi j'ai trouvé qu'il y avait plus d'éternuements..

En hiver, les rats peuvent tolérer une température qui descend progressivement jusqu'à 15-16 degrés.

 

- Une aération quotidienne, sans provoquer de gros écart de température.

 

- Enfin, LE paramètre important : L’HYGROMÉTRIE ambiante. Elle doit comprise entre 50% 55% et 65%. Car perso chez moi (et chez Moté aussi de mémoire) 50% c'est très juste et j'ai pourtant certaines puces peu sensibles aux soucis respiratoires...

Son taux varie en fonction des logements, de la météo et des saisons, de la mise en route des radiateurs et de l'aération. Aérer en hiver ou lors des fortes chaleurs de l'été provoque une chute du taux d'hygrométrie (mais il faut quand même aérer !). En revanche quand il pleut le taux monte en flèche !

L'achat d'un hygromètre en magasin de bricolage vous permettra de contrôler le taux et un humidificateur à ultrason peut vous aider à stabiliser votre taux d'humidité si votre logement est particulièrement sec ; le linge à sécher est un bon moyen de faire rapidement monter l'hygrométrie.

Si vous avez du mal à maintenir un bon taux d'hygrométrie vous pouvez déplacer la cage dans une pièce plus petite où il sera plus facile de contrôler ses variations.

Attention : Trop humide c'est aussi mauvais que trop sec.

Car trop de détails et sera repris dans un focus EdS

 

+

Le 26/10/2021 à 08:25, Te Kā a dit :

 

3 - Les facteurs liés à vos pratiques :

 

- Les rats n'ont pas besoin d'être lavés ou baignés. En dehors des chaleurs estivales, il vaut mieux éviter de les mouiller.

 

- Il faut faire attention à bien protéger vos rats durant leur transport, car ils subissent des changement de température et d'ambiance (air extérieur, météo, climatisation etc...). Les caisses de transport sont pleines d'aérations ; en hiver pensez à les protéger pour qu'elles ne soient pas traversées par des brises froides.

 

- Sortir avec son rat en extérieur est une prise de risque trop importante au regard des bénéfices. Outre les risques liés à leur santé, il faut envisager qu'une odeur, un bruit ou un mouvement puisse entraîner une réaction de fuite paniquée (comme un saut) ; vous pouvez ainsi perdre votre rat. Il reste par ailleurs un animal de proie et peut être attaqué par un oiseau ou un chat. Enfin, certaines personnes hostiles ou phobiques peuvent s'en prendre à vous et/ou à votre rat. Pour alléger encore car trop de détails inutiles.

 

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Effectivement, le B.A.-BA n'attend plus que des illustrations pour être mis en ligne ! Je te dirais bien qu'on va le mettre et qu'on pourra toujours ajouter des photos après, mais c'est ce qu'on a fait pour le précédent (le langage des rats) et au final, une fois posté bah la question des illustrations a impitoyablement coulé... il n'y a pas besoin d'en avoir des tonnes, mais au moins une pour la tête d'article.

 

(D'ailleurs, j'ai l'impression que les templates ont changé avec la dernière mise à jour et qu'il y a besoin d'un petit ajustement pour éviter ces grands blancs en haut à droite...)

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Ok ba il faut attendre que je rentre chez moi pour avoir accès aux photos.. On pourra voir ce qui manque à partir de cette base là. Par contre je peux déjà dire que je n'avais pas prévu de photo d'illustration d'article, donc si tu as ça en stock.. !

 

Oui ça a changé, je m'en suis rendue compte en mettant en ligne des EdS.. Mais je me suis dit que c'est toi qui allais gérer et maîtriser ce problème ^^ vv Super Arte !

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  • 1 mois après...

Bon allez ça a assez duré, ça vous va si je mets en ligne avec une photo de banque d'images en tête ? j'ai trouvé des petites peluches animaux malades sur photo stock, pas des rats mais ça peut faire l'affaire ? Sinon au pire je peux coller mon matos d'aérosol sur mon rat au crochet, mais ça va encore retarder.

 

 

cold-1947995.jpg

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