Pimousse,
Ma petite bleue dumbo, tu étais irrésistible avec ta chaussette blanche à la patte avant droite.
Ta première manie : te faufiler dans les manches des pulls. Une véritable passion. Déjà bébé, tu étais grassouillette, un beau petit ventre blanc tout rond où tu laissais se poser les bisous.
Miss léchouilles, miss gourmande, ma Pimoussette.
En grandissant, tu es devenue une belle ratoune toute ronde et affectueuse. Tu accourais à l’appel de ton nom, avec ce petit air tout gai inimitable. Pas grimpeuse pour deux sous, maladroite, les jeux d’équilibriste, ce n’était pas pour toi.
Non, ton petit plaisir, c’était la séance maquillage. Sur mon épaule, tu adorais venir dans la salle de bain. Est-ce l’odeur de mes produits de beauté ou l’humidité ambiante ? Cela te faisait immédiatement cracotter. Et hop, une petite léchouille dans le cou.
Ma Pimsie, à se demander si l’esprit d’un chien ne s’était pas glissé dans ton cerveau. Toujours sur mes basques, tu me suivais, tu me collais, tu réclamais tes sorties quotidiennes, tes calins. Tu venais te poser sur mes genoux. Et cette manière de te dresser sur tes pattes arrières, tes deux mains s’agrippant à moi, quand tu voulais monter sur mon épaule. Grimper par toi-même, non, ce n’était décidément pas ton truc. Il fallait te faire porter.
Ma Pim Pim, je te revois encore courir pour protéger un bout de pain de la voracité de tes copines. Tu n’étais pas dominante, même complètement soumise, mais pour la nourriture, tu étais la cheftaine. La reine des gourmandes. Amatrice de graines de courge, courgettes fraiches, basilic, menthe, salade, et pain sec. J’oubliais, de coquillettes qui croquaient sous ta dent. Ta technique : le stockage.
Tu étais le rat qui faisait aimer les rats. Amis, vétérinaires, et même collègues, personne ne pouvait te résister. Ton poil tout doux, tes petits éternuements qui n’ont jamais totalement disparus, ton poids sur ma nuque, tout cela va me manquer.
Tu es partie si vite, à l’âge d’un an et demi. Trop jeune. Une belle vie terrienne, joyeuse jusqu’au derniers jours.
Bye-bye ma Pimousse.