Coucou ma petite Loulouta !
Si tu savais combien tu nous manques aux enfants et à moi !
Du haut de tes quatre mois, tu as sue animer toutes nos journées.
Tu adorais monter sur ma tête quand je m’installai pour regarder avec les enfants un dessin-animé quand tu n’étais pas « fourré » dans le creux de mon bras quand je portais ton pull préféré. Tu attendais avec impatience le bisou du soir et le câlin du matin. Tu te mettais sur le dos les pattes en l’air et nous léchais les doigts lorsque l’on te caressait le ventre, tu faisais beaucoup rire les enfants. Ils t'apportaient beaucoup d'attention.
Je me souviens, le matin, tu préparais minutieusement l’opération « libération de céréales » que tu attrapais délicatement de notre assiette, posées spécialement à ton attention.
Quel moment sympathique que nos jeux de cache-cache sur le canapé, à tes lechouilles dès que l’on te trouvait !
Et dire qu’il fallait te négocier un mouchoir lorsque tu gardais tout le paquet entre tes griffes, sans parler de mes partitions de musique posées sur le bureau que tu aimais ramener dans ta maison en courant…
Samedi matin, tout allait bien. Tu cours, mange avec ma fille un peu de yogourt, joue...
Comme à ton habitude, tu entames ta sieste de l’après-midi.
Vers 19h, tu sens la cuisine se préparer. Mais quelque chose ne va pas. Moins vive, moins joyeuse, tu respires mal.
Sans perdre de temps, j’appelle le vétérinaire. Il n’aura pas fallu plus de 15 minutes pour que le spécialiste NAC soit à ton chevet. Lors de l'auscultation, tu montres clairement le besoin d’être dans mes bras. Tu as juste le temps de t'y blottir.
Tu es si proche et pourtant, tu viens de nous quitter, de me quitter.
"Embolie pulmonaire foudroyante ?"
Au revoir ma petite poupoute, au revoir ma tendre Loulouta.